La page blanche et ses bienfaits

A l’heure de reprendre la plume pour rédiger le premier article de cette année 2018, soudain une angoisse m’envahit. Que vais-je donc bien pouvoir écrire?

Non pas que je n’aie rien à partager, loin de là. Non pas que les idées me manquent. Mais il faut constater que depuis la grande rentrée du 2 janvier, je me tâte, je m’interroge, je me dis qu’il faudrait que je m’y mette. J’en ai envie, et puis non, et puis surtout, si ce que j’écrivais n’était pas assez bien, assez intéressant, assez percutant, assez à propos…? Paf, je me prends de plein fouet l’angoisse de la page blanche!

La page blanche, vaste programme. En fait la page blanche est le monde de toutes les possibilités, la porte ouverte vers un monde de créativité, exempte de frontières. A l’exception de celles qu’on s’impose soi-même!

Nous sommes notre propre prison parfois

Car bien entendu, voilà ce qui rend la page blanche si effrayante, l’angoisse de performance, une petite pointe de perfectionnisme, une fissure dans la confiance en soi… qui mène tout droit à la procrastination! Celle-là même qui vous a valu d’attendre 2 semaines de plus que prévu (dans ma tête) de lire le présent article. Je suis en retard,… aaargh! En fait non, je ne suis pas en retard du tout, nous sommes là ensemble, connectés par la magie de l’écriture, dans toute sa beauté asynchrone. Pourtant dans ce dialogue avec moi-même, je réalise ma déception de ne pas avoir été à la hauteur de mes propres ambitions.

Et c’est ainsi que si on laisse parler la petite voix du “sois parfait”, et surtout si on la laisse aux commandes, sans recul et sans nuance, on se retrouve paralysé face à l’ampleur de la tâche à accomplir. “Je ne suis pas capable, je n’y arriverai jamais. Oui bien sûr, l’autre fois j’y suis arrivée, mais j’ai eu de la chance. Puis, les autres vont découvrir qu’en fait je ne sais rien, je ne connais rien, je n’ai aucune compétence…” Ah oui, vraiment?

Et donc, oui, on peut être une quadra active, épanouie, aimée, qui a fait des études, qui parle plusieurs langues, chaleureuse et drôle, qui peut utiliser une large palette de compétences différentes avec succès et souffrir de la peur d’échouer, profondément. (Et se demander tout en écrivant ça si on n’a pas été un peu présomptueuse pour le coup!)

Le moteur de l’action

La page blanche, l’angoisse de performance, utilisée avec modération est cependant un magnifique moteur qui nous pousse à nous dépasser, quand on peut aller outre la peur de mal faire, se lancer et finalement accepter qu’un résultat qui nous semble insuffisant ou imparfait puisse être au final d’un niveau de qualité acceptable, bon, voire exceptionnel aux yeux du monde.

Mais comment donc passer outre cette peur d’échouer et s’y mettre? Comment cesser de ruminer, de se passer dans la tête des scénarios dignes du plus mauvais film de série B? Tant que les pensées et les émotions nous submergent, nous voilà incapables d’agir.

Le passage à l’action, un premier pas dans la direction de l’objectif, si petit soit-il, permet en effet de retrouver l’équilibre intérieur et la sérénité nécessaire.

C’est parfois plus facile à dire qu’à faire. Et c’est précisément le rôle du coach d’accompagner une personne dans la dynamique du changement. Si vous avez des idées plein la tête et vivez un combat intérieur qui vous bloque dans la réalisation de vos projets, faites un premier pas vers le changement, et contactez-moi!

Une année, 365 jours, 365 chances et un infinité de possibilités! A vous de saisir les vôtres!

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